« Ua tata te haanukuìa o te haè o nā mea hakatahi. »
U haamauOateaiteokameiio he hivatiheiotekaavaòa,
Meìatepaèkutuio he hivatiheio he tuàka,
I peàuìa ai o NUKU HIVA.
Afin de rassembler les éléments de la maison,
Oatea relia l’armature à l’avant et à l’arrière de la maison
Ainsi que sur la poutre maitresse,
Et dit : voici NUKU HIVA
L’île de Nuku Hiva, l’armature de la maison des Dieux
Le lien que forme Nuku Hiva avec les autres îles de l’archipel n’est pas que légendaire, encore aujourd’hui, elle rassemble et déploie son éventail aux milles couleurs marquisiennes. Du mythe à la réalité il n’y a qu’un pas !
La deuxième plus grande île de Polynésie française, après Tahiti, offre un large panel du meilleur des Marquises. Les montagnes de basalte et les pentes étourdissantes de Aakapa se conjuguent avec les côtes déchiquetées, soulignées de plages somptueuses et de baies paradisiaques telles Hakaèhu, Anaho, Haatuatua, Hooumi. Dans les forêts épaisses et sur le plateau de Toovii, chevaux, chèvres et cochons sauvages courent librement. Au sein d’une nature à l’état brut, des milliers de vestiges demeurent. Les traces d’une civilisation passée, que l’on découvre comme des secrets, sont à suivre à Taipivai, Hakaui et bien d’autres vallées de Nukuhiva ou le temps ne semble pas avoir d’emprise. A Hatiheu, la magnificence des sites ancestraux de Kamuihei et Hikokuà est également valorisé par la salle patrimoniale permettant l’accès à une partie du savoir des Tupuna (ancêtres).
Au sein de la caldeira de Taiohaè, cette moitié de cratère accueille de nombreux voyageurs, des premiers océaniens aux explorateurs d’antan, des missionnaires aux militaires, des santaliers aux baleiniers. L’excellence de son mouillage en fait une baie ou l’on aime y trouver refuge. Ce fut le cas d’Herman Melville, quittant son navire en 1842, publiant quelques années plus tard, le roman « Typee » relatant ses péripéties dans la vallée profonde de Taipivai. Il rencontre le contre-amiral Dupetit Thouars venue annexer les Marquises à la France. Egalement, l’écrivain de « L’île au trésor », Robert Louis Stevenson séjourne en côte nord en 1888, expliquant son coup de foudre avec l’île et ses habitants dans son ouvrage « Dans les mers du sud ». Puis le célèbre auteur-aventurier Jack London fait un stop à Nukuhiva en 1907. Et c’est en toute logique, rythmée par le flux et le reflux d’illustres connus et inconnus, par les faits historiques marquisiens et occidentaux, que Taiohaè devient la capitale administrative de l’archipel.
Et on y trouve de tout : l’ensemble des services, des hébergements de qualité, des activités en nombre, et des petites échoppes qui ne sont pas en reste. A noter que les Marquisiens sont réputés pour être parmi les meilleurs artistes de la Polynésie. Ils expriment leur talent partout, et les centres artisanaux de Taiohaè et Taipivai sont le refuge de sculptures monumentales ou plus intimes, de bijoux raffinés et autres surprises. Ils sauront également rendre votre séjour indélébile, un tatouage sur la peau, des classiques de la randonnée à l’excursion 4x4, en passant par les sorties en mer, au plus intimes d’un repas à un lieu magique, c’est au spectacle de la nature et de la culture que le visiteur est invité. Le charme n’en est que plus grand, la passion plus immédiate, le souvenir plus impérissable.